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Qu’est-ce que la cinétose en réalité virtuelle (ou cybercinétose) ?

8 Sep 2025 | Tecnologías inmersivas

Qu’est-ce que la cinétose en réalité virtuelle (ou cybercinétose) ?

La cinétose en réalité virtuelle, aussi appelée cybercinétose o motion sickness, est un trouble fréquent dans les entornos inmersivos. En formation, elle peut rapidement devenir un frein : vertiges, nausées ou fatigue cognitive impactent la concentration, voire forcent certains stagiaires à retirer le casque VR avant la fin de la session.

Mais qu’est-ce qui provoque cette réaction ? Pourquoi certains utilisateurs sont plus sensibles que d’autres ? Et comment limiter ces effets sans sacrifier l’immersion ?

Dans cet article, vous allez comprendre ce qu’est la cinétose en réalité virtuelle, quels sont ses symptômesel erreurs techniques à éviter, et les bonnes pratiques à adopter pour offrir une expérience confortable et pédagogique à vos apprenants.

Qu’est-ce que la cinétose, et pourquoi touche-t-elle la VR ?

La cinétose, aussi appelée mal des transports, est un trouble bien connu qui survient lorsque notre cerveau reçoit des signaux contradictoires. Les yeux perçoivent un mouvement, mais le corps reste immobile, ou inversement.

Ce déséquilibre sensoriel provoque une série de symptômes désagréables comme des :

    • Troubles visuels
    • Nausées
    • Vertiges ou sensation de flottement
    • Maux de tête
    • Pâleur, transpiration et sueurs froides
    • Vomissement
    • Fatigue intense ou somnolence
    • Apathie, perte de concentration
    • Désorientation, perte d’équilibre ou inconfort immédiat

Lorsqu’elle est déclenchée par un environnement numérique, on parle alors de cybercinétose ou bien de motion sickness. Ce phénomène touche particulièrement les utilisateurs de casques de réalité virtuelle (VR), notamment les personnes débutantes ou sensibles.

Pourquoi la formation en VR amplifie les effets de la cinétose ?

Même avec les meilleures intentions, une session de formación en realidad virtual peut rapidement devenir inconfortable, voire contre-productive, si certains paramètres techniques sont mal maîtrisés. C’est particulièrement vrai dans les environnements pédagogiques où l’attention, la mémorisation et l’adhésion des participants sont essentielles.

Voici les erreurs techniques les plus courantes qui aggravent la cinétose en contexte de formation immersive :

    • Latence trop élevée : un léger délai entre les mouvements réels du corps et leur affichage à l’écran suffit à créer un désalignement sensoriel. Résultat, le cerveau décroche, provoquant vertiges et inconfort.
    • Taux de rafraîchissement insuffisant : en dessous de 90 Hz, l’image devient instable et saccadée. Cela augmente la fatigue visuelle et la charge cognitive.
    • Réglage incorrect de l’IPD (distance interpupillaire) : une mauvaise adaptation à la morphologie de l’utilisateur (écart entre les yeux) peut engendrer flou, douleurs oculaires et nausées dès les premières minutes.
    • Suivi des mains ou du corps imprécis : lorsqu’un geste est mal retranscrit à l’écran, l’effet de “présence” est rompu. Ce décalage entre perception motrice et visuelle déstabilise immédiatement l’utilisateur.
    • Résolution trop faible : des images floues ou pixelisées forcent la concentration et provoquent une fatigue oculaire rapide, surtout lors de l’analyse de détails ou de la lecture de texte.
    • Mouvements non naturels : déplacements simulés par joystick, rotations automatiques de caméra, effets de zoom ou transitions “téléportées” perturbent l’équilibre intérieur de l’utilisateur. Le corps ne bouge pas, mais la scène avance : c’est le scénario parfait pour déclencher la cybercinétose.

Dans une démarche pédagogique, ces dysfonctionnements techniques n’ont rien d’anodin :

    • Elle détourne l’attention des apprenants, qui peinent à se concentrer sur l’essentiel (les bons gestes, les protocoles, la mémorisation).
    • D’autres interrompent leur participation dès les premiers signes d’inconfort, rendant l’expérience incomplète.
    • Certains refusent d’enfiler le casque dès la deuxième session ou demandent à en sortir avant la fin.
    • L’effet domino est rapide, cela nuit à la crédibilité de la solution immersive, tant auprès des stagiaires que des responsables formation ou HSE.
    • Le formateur, quant à lui, perd le fil de sa session et l’adhésion du groupe, parfois dès les premières minutes.

Bref, l’intention pédagogique est affaiblie, et la confiance dans l’outil remise en question.
La bonne nouvelle, c’est que ces effets peuvent être limités par une conception rigoureuse… ou mieux encore, évités totalement grâce à des solutions pensées autrement, comme INCENDIO AR.
Découvrez pourquoi FIRE AR est une solution immersive sans nausée !

Quelles sont les bonnes pratiques pour limiter la cinétose en réalité virtuelle ?

 

Même si la cybercinétose reste un risque, elle peut être largement atténuée avec une conception soignée et des choix techniques adaptés. De nombreuses recommandations existent pour réduire l’inconfort y améliorer l’expérience des utilisateurs, notamment en contexte de formation.

C’est d’ailleurs ce que nous avions réussi avec notre simulateur incendie en réalité virtuelle FIRE VR : en respectant ces principes de conception, les cas de cinétose étaient rares, preuve qu’une approche rigoureuse permet de fortement réduire ce risque sans altérer l’immersion.

Les règles essentielles à respecter pour éviter la naussée

Afin de réduire les effets de la cybercinétose, plusieurs recommandations issues de guides professionnels (comme celui de l’ANSES) sont à prendre en compte :

    • Optimiser la latence et le framerate, une faible latence (inférieure à 20 ms) et un taux de rafraîchissement supérieur à 90 Hz réduisent significativement le décalage sensoriel.
    • Limiter la durée des immersions, notamment pour les débutants, 10 à 15 minutes suffisent pour commencer, avant d’allonger progressivement les sessions.
    • Proposer une exposition progressive, on commence par des expériences calmes et statiques avant d’ajouter du mouvement ou de l’interaction dynamique.
    • Faire des pauses régulières, toutes les 20 à 30 minutes, pour permettre au cerveau de se recentrer et d’évacuer les tensions sensorielles.
    • Créer un environnement calme, ventilé et sans bruit parasite, cela réduit la charge sensorielle extérieure et améliore le confort global.
    • Informer et rassurer les participants en amont, leur expliquer qu’ils peuvent retirer le casque à tout moment et que la sensation de malaise disparaît rapidement.
    • Adapter l’expérience aux profils sensibles (mal des transports, femmes enceintes, migraines fréquentes, etc.) en utilisant des modules très légers ou de la réalité augmentée.
    • Ajuster parfaitement le casque à chaque utilisateur, un casque trop lâche, trop serré, ou mal centré (IPD mal réglée) peut suffire à déclencher des troubles visuels ou de l’inconfort.
    • Favoriser les déplacements physiques réels plutôt que virtuels, si possible, permettez aux stagiaires de tourner ou se déplacer avec leur corps ou avec la téléportation plutôt que via un joystick. Cela réduit considérablement le décalage sensoriel.

 

Pour les concepteurs : les principes de développement à respecter pour réduire la cinétose en VR

En tant que concepteurs de simulateurs immersifs, Nous savons que l’ergonomie cognitive y physiologique est aussi importante que la fidélité graphique o la robustesse logicielle.
A expérience VR bien conçue ne se limite pas à un bon visuel. Elle doit protéger l’utilisateur contre les effets indésirables induits par la dissonance sensorielle.

Voici les règles fondamentales à intégrer dès la phase de conception d’un simulateur VR, si l’on souhaite réellement limiter les risques de cinétose :

1. Réduire à zéro les déplacements non naturels

    • Évitez toute forme de mouvement simulé de la caméra (translation libre, glissement, rotation automatique).
    • Supprimez les effets de “vol” ou de “marche virtuelle” qui n’ont pas d’équivalent physique.
    • Si le déplacement est nécessaire, utilisez uniquement des systèmes de téléportation discrète, sans animation brusque ni distorsion d’image.
    • Astuce, même en téléportation, privilégiez une légère transition en fondu plutôt qu’un saut instantané, pour minimiser le stress visuel.

2. Respecter l’alignement visuo-moteur

Le cerveau humain tolère mal les décalages entre intention motrice et feedback visuel. Il est donc impératif de :

    • Synchroniser parfaitement les mouvements de la tête et du regard avec la caméra.
      Intégrer un tracking corps entier (ou au minimum tronc/bras) si l’interaction physique est nécessaire.
    • Éviter les “gestes-fantômes” (comme tendre le bras sans feedback visuel ou haptique).
    • Chaque action doit générer une réaction visible et cohérente dans le champ de vision de l’utilisateur.

3. Stabiliser l’environnement visuel et spatial

L’environnement doit :

    • Avoir un ancrage clair au sol (pas de flottaison visuelle, pas de fond sans horizon),
    • Éviter les textures trop mouvantes, floues ou scintillantes (provoquent une fatigue oculaire accrue),
    • Proposer un repère visuel stable même en cas de perte de tracking ou recalibrage.

Un utilisateur désorienté visuellement perd confiance. Un repère visuel fixe, même symbolique, stabilise la perception.

 

4. Laisser à l’utilisateur le contrôle de son expérience

Offrir un haut degré de paramétrabilité réduit les risques :

    • Réglage précis de l’IPD et du FOV.
    • Choix du type de navigation (statique / déplacement physique / téléportation).
    • Possibilité de désactiver certains effets ou overlays (UI flottantes, effets de lumière…).
    • Accessibilité pensée pour les profils sensibles (sensibilité au mal des transports, troubles visuels, fatigue cognitive, etc.).

Plus l’utilisateur peut ajuster, plus il s’adapte. C’est une forme de personnalisation physiologique.

 

5. Segmenter les modules en unités digestes

Les formations immersives doivent respecter un rythme pédagogique structuré :

    • Privilégier des séquences courtes (5 à 10 min) à forte valeur ajoutée, plutôt que des expériences longues continues.
    • Intégrer des points de pause intégrés dans la narration, pour laisser à l’utilisateur le temps de souffler sans casser l’engagement.
    • Alterner les temps de simulation avec des phases de restitution dans le monde réel.
    • L’expérience immersive ne remplace pas le formateur. Elle doit s’y intégrer sans saturation sensorielle.

En résumé

Réduire la cinétose en réalité virtuelle ne se joue pas dans le choix du casque seul. C’est un enjeu de design interactifde lisibilité cognitive yintégration pédagogique.
En tant que concepteurs de simulateurs immersifs, nous avons la responsabilité de concevoir des outils aussi sûrs qu’efficaces, adaptés à tous les profils, y compris les plus sensibles.

C’est précisément l’approche que nous avons adoptée dans INCENDIO AR, avec une architecture conçue pour supprimer dès la base les facteurs de dissonance sensorielle.

Les limites persistantes de la VR classique, malgré toutes les précautions

Même en appliquant toutes les bonnes pratiques des la conception du simulateur virtuelle et lors de son utilisation, la réalité virtuelle reste inconfortable pour une partie des utilisateurs. Pourquoi ? Parce que deux limites fondamentales sont inhérentes à la technologie elle-même :

1. Le mouvement reste artificiel

Même en mode téléportation ou joystick, les déplacements dans un environnement VR ne correspondent pas aux mouvements réels du corps. Le cerveau détecte cette incohérence et, pour certaines personnes, cela suffit à déclencher un inconfort immédiat (vertige, nausée, ou désorientation).

2. Le corps reste immobile, mais l’image avance

Ce désalignement entre perception visuelle et sensation physique crée un conflit sensoriel que le cerveau peine à compenser. Même une session courte peut provoquer un malaise ou une perte de concentration.
Dans un cadre pédagogique, ce type de décalage affecte directement l’attention, la memorización et l’adhésion des stagiaires.
C’est pour cette raison que de plus en plus d’organismes de formation cherchent des solutions plus accessibles et stables.
Parmi elles, la realidad aumentada se distingue par sa capacité à conserver le lien avec le réel tout en apportant une couche immersive.

C’est précisément le pari réussi par FIRE AR, un simulateur incendie en réalité augmentée conçu pour éviter totalement la cinétose en réalité virtuelle.

Découvrez pourquoi FIRE AR est une solution immersive sans nauséeLire l’article complet

 

Conclusion : mieux comprendre la cinétose pour éviter la nausée

La cinétose en réalité virtuelle n’est pas une fatalité. En comprenant ses causes : désalignement sensoriel, mouvements simulés, défauts techniques. Il devient possible de concevoir des expériences immersives plus confortables, plus sûres !

Envie de découvrir une solution sans cinétose ?
Lisez notre article complet → FIRE AR, la solution sans nausée

En savoir plus sur FIRE AR → Page FIRE AR

Consultez aussi notre glossaire sur l’immersive learning

Encontrará más información sobre este tema, y sobre la realidad virtual en general, en la Guía del aprendizaje inmersivo, publicada por France Immersive Learning :

Consulte la página en el sitio web de France Immersive Learning

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